Figé dans les instants seuls qui nous restent,
Une Poignée de souvenirs et quelques zestes,
Moments quelque part en de rares sentiments,
Et que le temps s'emploie à effacer gentiment.

Le bonheur que l'on maintient en éveil devant soi,
Ces gens qui sont là chaque jour et toutes les fois,
Les sourires et les rires jusqu'aux pleurs et les peurs,
Puis après les lumières, les rideaux et peu de lueurs.

Au fonds du tunnel des pensées imbibé de tristesse,
Les larmes essuyées, mais toujours plus de faiblesses,
On ne compte plus le nombre de fois où l'on se relève,
De longue vie dure d'épreuve pour des paix si brèves.

Nous sommes,

Servi sur la table des ressentis au banquet de la vie,
Dévoré par l'amour, la haine et la vile soif des envies,
Repas infini où il subsiste du coeur que les miettes,
Et ceci, d'une existence cuite si durement pour la fête.

...

Les mois passent et je me souviens de mon insouciance,
Le monde était si grand et si beau dans mon inconscience,
Puis les maux et le mal m'ont appris la réalité éphémère,
Je me suis vu plus âgé, arpentant l'étendue de ces mers...

Et n'ayant plus que l'horizon devant et l'horizon derrière,
Ma solitude et les étoiles la nuit me rappellent les hiers,
Ces chemins que l'on choisit si courts et si longs de peine,
Je pense à demain où je serai trop vieux pour mes chaines...

Nous sommes que des hommes...

LeCrieur...

souvenir de l insouciance ... si loin oui Allan nous ne sommes que des hommes et pourtant nous pourrions nous apporter tant ...

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Bonjour Jessye...

Oui que des hommes...Merci pour ton commentaire...