En haut des marches de pierre usagée,
S'alignaient deux jolis sabots de bois,
Attendant patiemment d'être chaussés
Par un bien sympathique villageois.

Il les passait pour arpenter ses champs,
Tout heureux de leur claquement sonore,
Rythmant l'angélus au soleil couchant,
Dans la chaleur du mois de messidor.

L'hiver les fourrait d'une paille blonde
Où l'Ancien glissait ses vieilles chaussettes,
Pour commencer son petit tour de ronde,
A l'affût de la moindre des cueillettes.

Parfois, les sabots revenaient honteux,
Dégringolant d'un coup sur le pavé,
Car tout crottés et salement herbeux,
Soucieux de se retrouver tout proprets.

Une fois tapotés l'un contre l'autre,
La semelle grattée et nettoyée,
Débarrassée du vieux son de l'épeautre,
Ils se séchaient devant la cheminée.

bien. jolie scène de vie.

Beau poème qui me fait visiter ces villages anciens où il fait si bon vivre!
Cela me rappelle aussi un très bon film " L'arbre au sabot".
Bravo!

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Un très beau poème que j'ai beaucoup aimé lire et découvrir.
Bleuet

fait bon vivre à la campagne

Bonsoir, un très beau poème qui fleure la campagne d'autrefois, belle lecture


Amicalement

Bonjour Linette, ce joli poème n'est pas du sabotage, c'est un régal.
Bisous.

Capricorne

Je vous remercie avec beaucoup de retard :

encrenoire - Mostafa - Bleuet - felinelobe - EvilFranck - Capricorne

de vos gentils commentaires.


B i s o u s


Linette

voila des sabots qui nous parlent avec véracité d'un monde disparu .
HONORE

Merci pour ce superbe partage. Un écho des plus touchants qui nous emmène à la campagne d'antan



Amitié
Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

une très bonne inspiration
un écrit très beau
merci pour ce partage de poésie

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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda

Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com

une magnifique histoire de sabots!!
finement poétisé..
j'adore
merci du partage
des bises

très joli

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EvE-LyNe

Merci beaucoup :

Honoré - Luzdelsol - rivedusoleil - cristof75 - Eve-Lyne

de vos sympathiques commentaires sur les sabots de l'Ancien.

B i s o u s

Linette