Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
160 utilisateur(s) en ligne (dont 129 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 2
Invité(s): 158

berrichonne, Sybilla, plus...
Choisissez
Snoopy maintenant
Hébergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Contes et nouvelles (seuls les textes personnels sont admis)
     galejade valrassienne la chasse
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
troubadoc
Envoyé le :  6/2/2014 7:23
Plume d'or
Inscrit le: 16/10/2012
De: valras plage
Envois: 1066
galejade valrassienne la chasse


LA CHASSE

A Valras où vivent heureux les retraités, Gaspard le parisien réfugié depuis une belle lurette et même peut-être deux lurettes ce qui est fort rare, va retrouver son club de retraité «galejaïre» sur la place de la mairie et il entend Fredou son ami vieux valrassien parler avec force geste de la chasse et ses épopées car tout le monde sait que 20 chasseurs et 20 pêcheurs font 40 menteurs! Il le laisse parler un moment puis lui demande pourquoi il parle si intensément de la chasse et il lui répond que c'est bien bientôt l'ouverture et qu'il la langui en lui expliquant le bonheur de se promener avec son chien arpenter la garrigue, les vignes avec toute l'attention nécessaire pour débusquer le gibier; partir avant potron-minet , marcher de longues heures l'heure sacré du déjeuner au saucisson ,fromage un coup de rouge et on repart jusqu'à midi ou là on va au bistrot raconter ses exploits. Voilà que cela émoustille notre Gaspard qui a bien envie de se laisser tenter par cette aventure. Il faut l'équiper et les voilà partis à Béziers chez un armurier acheter tout le nécessaire du parfait chasseur, déguisé en Tartarin; du soulier à la casquette en passant par le fusil ,la cartouchière, la gibecière, la veste etc..Et maintenant passer l'examen du permis, nouveauté intellectuelle qui t'apprend à faire la différence entre un lièvre et un âne ou un perdreau et un cormoran!
Enfin arrive le jour de l'ouverture le grand jour où tu dors pas de la nuit tellement tu es excité,et les voilà partis à l'aube arpenter la région pour devenir un grand nemrod; Gaspard se débrouille pas trop mal, quelques coups de fusil raté quelques uns de réussis et cela lui fait passer le temps agréablement avec en prime des fameux lapins à déguster ou des perdreaux au fumet inoubliable. Arrive le mois de Novembre où le gibier se fait rare après l'extermination des perdreaux, lapins, lièvres le passage de palombes etc et les sorties de novembre consistent plus à promener le fusil qu'à faire de beaux tableaux de chasse.
Il y avait à Valras un restaurateur qui pour passer son temps après la saison touristique s'adonnait au plaisir de la taxidermie et ma foi il faut dire que s'il n'était pas un professionnel il s'en tirait fort honorablement; il avait entre autre empaillé un faisant , un lièvre et autres chouettes et oiseaux que les gens lui portait connaissant son obi. Le faisan était exposé dans la salle du restaurant ou depuis quelques saisons passés à regarder les gens manger il avait les plumes fort avariées par les fumés et poussières de la salle.
L'ami Fredou qui connaissait fort bien ce restaurateur mais à Valras tout le monde se connait, lui demande s'il veut pas se débarrasser de ce volatile vu son état de fatigue générale ce qui soulage la dame du restaurateur qui en avait plus qu'assez de le voir;Fredou vous le connaissez, il n'est pas à une galéjade près, décide avec les amis chasseurs de son équipe, de sa battue car chacun à la sienne et en principe se mélange pas , c'est une sorte de mariage, d'aller accrocher ce volatile dans un arbre au milieu d'un champ; il grimpe tant bien que mal dans l'arbre le ficelle bien pour pas qu'il s'envole ,la pauvre bête et les voilà de retour au village ou il rencontre Gaspard en lui annonçant que l'association des chasseurs allait lâcher une belle quantité de faisans le lendemain pour que les chasseurs s'amusent un peu!Le lendemain dès l'aube tardive à cette époque mais par une belle journée de fin d'automne les voilà arpentant le tènement valrassien. Évidemment comme par hasard ils se dirigent vers le fameux champ ou perche notre volatile et en avertissant Gaspard de bien ouvrir les yeux et de surveiller les arbres car le faisant se perche bien dans les arbres. Ils arrivent au champ, mettent Gaspard au milieu de la battue,qui est l'emplacement du plus mauvais tireur, «la mazette»
et avancent tranquillement ;Gaspard passe au pied du fameux arbre et distrait le dépasse sans rien remarquer! Les autres consternés mais voulant pas trop en faire pour pas lui mettre la puce à l'oreille décident de faire un tour et lui disent qu'on repassera par là dans un moment;cela vous prouve bien que Gaspard était un chasseur pas trop motivé, son seul plaisir étant de promener et respirer le bon air;ils continuent puis au bout d'un quart d'heure les voilà se dirigeant de nouveau vers le champ ;comme ils y arrivent ils aperçoivent une autre battue qui le traverse et soudain un chasseur épaule son «flingot» et tire en direction de l'arbre et voilà ce pauvre volatile qui explose en un feu d'artifice de plumes, de sciure à la consternation du tireur;il est mort une deuxième fois ce qui est rare car si tu creuses ta tombe en principe c'est qu'une fois sinon c'est qu'elle était pas pour toi! Aux cris de stupéfaction du tireur se mêle la rigolade de ses amis plus celle de la bande à Fredou qui n'était pas très loin. On expliqua à Gaspard que maintenant avec ces cartouches surpuissantes elles avaient un impact terrifiant et qu'elles désintégraient le gibier, tout cela pour pas lui mettre la puce à l'oreille.
Fredou fort dépité de sa galéjade avortée va trouver le restaurateur lui explique en rigolant ce qui c'était passé de son manque de chance et lui demande s'il veut pas se débarrasser de son lièvre empaillé pour refaire une galéjade. Aussitôt dit aussitôt fait voilà notre Fredou allant dans ce même champ poster son lièvre au beau milieu du champ où il se voyait comme le phare de Sète dans la nuit, de peur qu'un renard s'en empare à la tombée de la nuit pour le lendemain ou il avait averti Gaspard d'une journée de chasse avant la fermeture!
De bon matin les voilà partis par une journée de gros marin tout humide en avertissant Gaspard que par ce temps on voit souvent des lièvres qui est le gibier de choix du pays, qui gênaient par l'humidité respirent mal et se blottissent où ils peuvent sans précaution. La battue arrive au fameux champ et toujours au milieu Gaspard traverse ce champ et derrière une motte il voit campé sur ses pattes un fameux lièvre immobile; n 'en croyant pas ses yeux il fait signe à Fredou un peu plus loin qui le surveillait évidement et il lui fait signe de tirer! Notre Gaspard épaule et dans la précipitation tire sur cette pauvre hase qui n'attendait plus que ce coup de fusil! Le coup de grâce
Trop de précipitation et il le manque, n'écoutant que son instinct il lui en remet un deuxième coup de fusil et là alors c'est l'apothéose la pauvre bête se volatilise ne laissant sur place que la tête et ses grandes oreilles. Gaspard se rend sur l'emplacement et voit une triste peau et beaucoup de sciure autour! Rejoint par les autres de la battue trop peiné pour s'apercevoir de la supercherie le pauvre Gaspard est consterné de son fameux coup de fusil se voyant déjà entrain de faire cuire cette bestiole à la broche devant ses amis ébaudis;Fredou lui explique que un lièvre au «jas» c'est à dire dans son nid,
il faut le tirer fin, juste sur la tête sinon il arrive cela, il explose!
Fin de matinée ,ils rentrent tous au village et vont chez Gaspard boire une bouteille de rosé de Sérignan en tournant le couteau dans la plaie ,lui faisant regretter son lièvre. Gaspard était trop déçu et au bout de quelques bouteilles Fredou décide de lui dire la vérité en douceur et tous de rigoler Gaspard en premier et ils achetèrent un joli lièvre qu'ils mangèrent à la broche et qui remplaça avantageusement l'autre défunt!

LE TROUBA D' OC


P S l'histoire du faisan est authentique mais se termina mal en grande fâcherie


----------------
la vie est belle a la retraite que tu en ai 60 ou 70 ou plus si tu es en bonne santé! tamalou? mot a eviter;
les poemes un passe-temps sans aucune pretention dans la beauté de l'aurore avec le soleil qui me fait des levers pharaonique sur la mer...

Gideon
Envoyé le :  7/2/2014 10:26
Plume de satin
Inscrit le: 4/2/2014
De:
Envois: 11
Re: galejade valrassienne la chasse
j'ai beaucoup ri en lisant l'histoire de cette bande de joyeux lurons

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster