Frémis soupire trésaille,

Sous le joug de la mélancolie s’accrochent à moi,
Des vers sensuels, de vertu et d’émois.
L’éclat perdu dans les jardins d’enfants,
S’éveille sous la lune qui t’accueille à présent.

Laisse venir à toi l’essence du bonheur,
Laisse venir tes sens, accueille la douceur.
Accepte ces baisers sur tes courbes fébriles,
Accepte que ce soir tu dormes en mon asile.

Frémis soupire trésaille sous les assauts semés,
Le long de tes entrailles, je me mets à danser.
Je te laisse sur la route morte je suppose,
Tu émets un soupir et je rêve à mes proses.

Tu gémis là, tout bas et la gorge souillée,
Tu te confies à moi, tentant de balbutier.
Je comprends dans tes mots que tu désires encore,
Goûter à l’élixir qui abreuve âme et corps.

Frissons partagés quand tu bouges par là,
Je rattrape tes hanches, prie pour que tu ne jouisses pas.
Mais le temps est venu pour te dire des vers,
Qui coulent à flot encore dans mon cœur cet hiver.

Ouvre bien grand les yeux et remercie tout bas,
La passion qui ce soir t’a fait toucher du doigt,
Le plaisir absolu que rencontrent les hommes,
Quand la femme de leur vie le soir à leur porte sonne.

Stéphane

Magnifique "coup de coeur"

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]