Plume de soie   Inscrit le: 17/1/2014 De: Envois: 53 |
papa, je te pleure toujours Tu es parti un soir d’été,
Sans un regard, sans un adieu,
Tu Ă©tais las, hier homme fougueux,
Des cheveux ras, des yeux mielleux,
Et malgré ta maladie, malgré ta vieillesse,
Tu me faisais rire, tu me donnais ta liesse,
Mais maintenant que tu es parti,
J’erre le jour et je pleure la nuit,
Nous étions une foule d’amis, un duo d’amour,
Nous Ă©tions fous, des fous sans cours,
Mais maintenant que tu es parti,
Dis-moi, toi, père, qui m’a tant chéri
Dans un Ă©lan de passion, dans ta grande folie,
Dans ton cœur, là ou tu m’as enseveli,
Ou es-tu ? Que deviens-tu ?
Mais maintenant que tu es parti,
Le jour s’est épris de ma nuit,
Mes larmes ne se comptent plus,
Elles se déversent telle une pluie qui n’en fini plus,
Mes allées d'antan et mes venues !
N’existent plus, ne vivent plus,
Mais maintenant que tu es parti,
Qui va m’embrasser, qui va me câliner ?
Qui va me bercer, qui va me dorloter ?
Tu as réussi à me faire rire, pourquoi me fais-tu pleurer ?
Mais maintenant que tu es parti,
L’amour n’existe plus, la tendresse non plus,
Les souvenirs envahissent ma vie, mes yeux ne voient plus,
Rien ne subsiste qu’une amertume noire imbue,
Mais je souris toujours car bientĂ´t je te rejoindrai,
Dans cette vaste contrée qu’est le paradis,
Adieu père, ton enfant chéri.
|
***.
