SUR MON EPAULE
Ah que ta voix ton souffle m’accompagne
Invisible présence un guide une compagne
Telle une oiselle posée sur mon épaule
Une caresse une main qui me frôle
M’empêchant de courber le dos
De baisser la tête un peu trop tôt
Moi petit saule pleureur
Frissonnant dans le vent du malheur
Faiblement et presque inconsciemment
Je te sens et t’entends
Revoici le moment d’un départ
Car il y a quelque part
Une faille une escale
Une tête de pont
Un grand phare
Qui me hèle et m’appelle
Un signal de hasard
Il y a je pressens
Comme un groupe une troupe de gens
Des amis de passage
Sous une ondée qui fume après l’orage
Comme un oiseau aux plumes frêles
Qui vient soudain battre de l’aile
Il y a je le crois près de moi
Ce regard de tendresse
Douceur enchanteresse
Une nuée ardente
Une assemblée aimante
Est-ce un ange gardien
Sûreté réconfort
Ou la fidélité d’un chien
Près de la porte étroite
D’où miroite
Le regard bleu du sort
Peut être un oiseau blanc
Si léger qui dispose
Des pouvoirs de la métamorphose
Cachés sous plumes et duvets
Il y a la magie d’un infime secret
L’espérance lointaine de fabuleux bienfaits
Ou plutôt l’élégant oiseau rose
Profilé à l’horizon morose
Est-ce la force des aïeux
Le fol espoir de jours heureux
L’instinct de survie de l’enfant
Ou l’absolu dans un buisson ardent
L’élan sacré des océans
Ou la force invincible du temps
Petit ange gardien passereau de légende
Mésange étrange qui murmure à mon oreille
Des merveilles
Il faut que je t’entende
Ah oui saisir ta voix
Celle d’un petit moi
Tout contre moi
Espérance fragile
Impromptue mais fébrile
16.12.2013
Dépôt Scam
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