Un an de plus, on peut se sentir vieux, Mais on se sait jeune, avec au fond du cœur du bleu. On pourrait se dire que dans la chaleur des mirages, Se cachent des soupirs et évanescence des nuages.
Quand sur nos joues perlent des larmes de tristesse, On voudrait se réfugier dans des mots doux, des mots tendresse. Alors on affronte la vie, et on se lève toujours, Avec la joie de croire encore en l'amour.
On sait bien que tout peut finir demain, Et de ses sens, on n'en retient aucun. On chasse d'une main quelques larmes qui voilent, La finesse et la douceur de sa profonde étoile.
On se lève le matin, le salon est désert, Le soir, fouillis ambiant, on recherche de l'air. Nos journées qui réclament dans un soupir l'envie, S’effondrent quand le noir prend le pas sur nos vies.
Tous les jours viennent à nous, les rictus et les rires, Souvent dans un sanglot, se cachent nos sourires. Notre envie déclarée de parfois dire non, Fait venir à nous les maux et le pardon.
Dans le plus lointain désert, se cachent mille désirs, Que je voudrais t'offrir pour subir tes soupirs. Te faire accéder au plus haut des sommets, Pour enfin y retrouver cette envie de donner.
Sous un ciel qui ces derniers temps est trop gris, Je voulais t'offrir ces vers à toi que je trouve jolie. Faire qu'au réveil le plus tendre de tes rêves, Fasse que ton âme, ton cœur à l’unisson se soulèvent.
Reste débout et droite, tu as une vie à accomplir, Les plus méchants, les fourbes seront forcés de partir. Alors ce soir dans un soupir, oublie de penser, Rejoins mes bras pour tout oublier.
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