L'antithèse.
Vous avez la contrée sauvage
Et les mots "tintinnabulés,"
Textes coincés au marque page
De vos idées arraisonnées.
Dans le pluriel de vos sages
Vous avez l'S partagé,
Sifflé en vents de périphrases
A vos diérèses syllabées.
Serai-je de vous l'antithèse
De vos écrits contre versets
Mais d'oxymore vous rêvez
De m'ouvrir à vos parenthèses.
Shakespeare y avait bien pensé
Faire taire ou parler Hamlet
Qui toujours en deux partagés
Ecrivait être ou ne pas être.
Liez des pages à vos secrets
De votre plume d'internet,
Vous serez toujours d'un bleuet
La fleur qui sacre le poète.
Vous n'êtes fou que d'être à l'aise
En malaises d'humanité
Quand rejette tout ce que pèse
Le rêve à la réalité.
Avez-vous seulement l'idée
De ce que peut enfermer un cercle ?
Le génie au centre installé
Mais qui perd pieds d'un sans fenêtre.
Alors d'un plein vous déliez
Telle une spire infernale
Les tornades ressorts cahiers
Interrogeant le Bien du Mal ...
De ces deux mots supposés
Rien ne s'écrit de fatal ...
En préférant le M au B
Vous poseriez un point final.
Vos centres n'auront d'intérêts
Qu'en points suspensions lignes
En base d'écritures crées
La plume joue du crayon mine.
Au clair de la lune mon ami Pierrot
Garde de fortune, le nocturne des mots,
Ils seront toujours le plus cadeau
Offert d'un encrier à un porte plume.
Aïna.
(c)
7/01/2014
Je profite de mon passage sur cette page rose, pour vous souhaiter à tous et toutes, une bonne et heureuse année 2014. Je vous souhaite bonheur et santé.
Merci aussi de tout coeur à vous, ami(e)s de poésie pour les MP de voeux trouvés dans ma messagerie. J'en fus très touchée. A bientôt. A/Aïna.