Plus de lune pour nous guider
Je navigue sur les eaux noires
Un abîme sous ma barque
Le néant l'a emporté
Des papillons fuyant au ciel
Au dernier coucher de soleil
Les secondes s'épaississent comme du cuir
L'homme doit devenir meilleur et pire
Souviens-toi petit enfant
Les murs de briques de feu de lierre
Les mots bleus d'une déesse
un soir couché dans la clairière
Le vent pousse les nuées
Finie la nuit, vient l'aube mauve
Il n'y a plus pour qui sait voir
ni espoir ni désespoir
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