Lucrèce ou le Poète philosophe

« Il faut poser d’abord notre premier principe
 :
Rien n’est jamais créé divinement de rien. »

Titus Lucretius Carus
A vécu presque toutes les proscriptions
Celle de Marius, celle de Sylla, celle de Spartacus, celle de Catalina
De là, des vers sombres sur la mort et l’ennui de la vie
De là, aussi la passion de la raison
Que d’imagination sur sa mort
Le suicide improbable
Rendu fou par un philtre d’amour
Ou le courroux
Pour l’Impie injurieux des Dieux


« Rien ne s’anéantit ; toute chose retourne,

Par division, aux corps premiers de la matière. »

Une belle leçon, en poème concis et qui m'apprend beaucoup...
Merci pour le partage Richards.

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Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!