De nouveau un réveil
Sur l’année qui s’éveille,
Un espoir oui, mais non
Je me lève en prison…
Les envies que l’on jette
Aux pieds telle une couette
Par une nuit de moiteur,
Restent clouées au cœur,
Et ce poids qui oppresse
Au profond de mon ĂŞtre
Fait perdre la bataille
À ce cœur qui défaille,
Si rien n’était écrit
Tout a été inscrit
Tout au fond de mon âme
Et la mémoire réclame
De sentir sans répit
Tous ces instants proscrits,
L’empreinte de ta main
Qui enserre ma main,
Tatouage sur ma peau
Tracé tel un fléau,
Je sens ce feu qui court,
Trois cent soixante-cinq jours
Sont autant de blessures
Qui forent mon armure.
Martine Alliot Miranda
02/01/2014
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