Les dorures des années plaquées sur sa vie,
Ces belles qui se sont écoulées sans nul prix,
Les erreurs sur nos pavés comme autant de fleurs,
Brisant la pierre, fissure où pousse le bonheur...

La paix se dessine devant nos yeux, on y croit,
Vérité au sacrifice comme le seul sur la croix,
La souffrance nous fait croire que c'est la fin,
Mais elle nous rongera encore, car elle a faim...

On aime...

Comme jamais dans l'immensité où l'on nage,
Dans ces abysses troubles où l'on est de passage,
Ces ivresses qui nous semblent ici éternelles,
Un jour elles nous laissent un vide dans le ciel.

Cette main que l'on avait l'habitude de tenir,
Pour qui l'on avait toujours envie de revenir,
On croyait nos jours surs et nos mois assurés,
Mais le destin à tout emporté avec les années.

Dans cette pièce lugubre, au milieu cette raison,
Responsable du bonheur et de tant de passion,
Veiller, prier et se demander pourquoi jusqu'ici,
Le dernier chemin comme jamais il ne sera fleuri...

Douleur combien encore il te faudra de notre cœur?
Tu dînes de la fourchette que l'on nomme malheur,
Nos pas sont de souffrance devant autant de preuves,
Comment arrêter les larmes devant tant d'épreuves?

Les matins sans toi, les repas sans toi, et les souvenirs,
Vivre dans le passé pour un présent dans cet avenir,
S'asseoir à sa chaise, pleurer encore et l'imaginer,
Malgré la raison qui nous torture, car l'on sait....

Que jamais plus tu ne seras...

LeCrieur...

Tristement beau !!

"Douleur combien encore il te faudra de notre cœur?
Tu dînes de la fourchette que l'on nomme malheur,
Nos pas sont de souffrance devant autant de preuves,
Comment arrêter les larmes devant tant d'épreuves?"

J'ai adoré ce poème... je ne peux qu’applaudir !!

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Superbement écrit et surtout superbement sincère.


Mon ressenti ...

Merci.

Toute mon amitié.

Aïna.

splendide à souhait, que jamais plus tu ne seras mien...vivre dans le passé fait très mal et j'en sais quelque chose !!!

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Carpe Diem

Bonsoir,

profondément triste et touchant et tout cela résonne en moi.

Avec mes pensées,courage.

Bleuet

Un coeur qui pleure
Une absence dans le noir la peur
Le passé qui se meurt
Bises

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Amicalement Alanna

Merci de vos commentaires...

Mes amitiés...LeCrieur....

Merci pour ce touchant partage

Luz

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

Très beau cri vers ce qu'on a eu et plus jamais, croit-on, on n'aura...

Et si la Vie, la grande Vie, qui sait mieux que nous dans notre conscience actuelle, nous menait vers notre profondeur, vers notre âme, par des chemins obligés... Rien ne meurt, tout se transforme... et la Vie nous demande de nous accomplir au-delà de nos douleurs...

Il y a un temps pour pleurer, un temps pour crier, un temps pour devenir soi et grandir...

Nous ne mourons pas, nous passons sur l'autre rive, invisible à nos yeux, certes. Mais sachons que tout cela est bien car cela fait partie de notre chemin de croissance et d'amour. Car l'amour reste et doit se puiser dans l'amour de soi.

Courage donc. Le lien reste

Amitiés

Anne

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http://poesieetsculpture.jimdo.com/

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La poésie c'est une lettre d'amour adressée au monde.
Charlie Chaplin

Bonsoir LeCrieur,
très triste mais tellement bien écrit.
Félicitation.
Amitiés.
Najda.