Il y avait des vagues aux reflets métalliques
Que la nuit, sous la lune, avait domptées ;
Au loin, gémissaient des sirènes
Sans toit, sans nom, sans horizon
En leur royaume ;
J’allais en peine, sous les lampions
Suspendus aux étoiles des cieux ;
Le regard rivé aux écailles des flots,
L’âme lourde sans écho :
Sans toi, sans nom, sans horizon ;
J’écoutais mon cœur cogner
Des falaises invisibles :
Ces hauts murs de prison…
Sans toi, sans nom, sans horizon…
Il y avait des larmes métalliques
Pour mes rêves en perdition…
Sans toi, sans nom, sans horizon
J’étais seul parmi les hommes
Seul dans l’univers des flots,
Un homme que la nuit
Ne saurait consoler.
Pierre WATTEBLED- 24 décembre 2013.
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