Fenêtre sur cour
Fenêtre sur cour, sale temps,
Dans mon petit pyjama blanc,
J’aperçois les foyers qui brillent,
Lumignons de nuit qui vacillent.
Les Âmes du soir, s’illuminent,
Au clair de lune, tout s’anime.
Mais je baisse alors le rideau,
Seule, sur ce spectacle en solo,
Miroir trompe l’œil, comme un leurre,
Sur la brume de mon malheur.
Dans cette obscurité posthume,
Mes yeux s’embrument d ‘amertume.
Mes regrets font le lit du vide,
Qui m’envahit, mais je suis avide,
De ton regard, de ton image,
De cet amour en héritage.
Et dans le flot des souvenirs,
J’espère revoir ton beau sourire.
Vouloir rentrer à la maison,
C’était ton choix, ta décision,
Vers ton destin, tu es parti,
Déterminé sous cette pluie,
Ton courage, comme seul bagage,
Vers l’Au-Delà , heureux présage.
Fenêtre sur cour, sale temps,
Dans mon petit pyjama blanc,
Mon cœur est sec, de tant de peine,
Je vais, je viens et je me traîne…
Comprendre, l’incompréhensible,
Et admettre, l’inadmissible.
Puis se tourner vers l’Espérance,
Pour renaître en résilience.
Carolina, 22 Décembre 2013.
Merci de votre lecture et Joyeuses Fêtes à tous
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Faîtes que vos rêves dévorent votre vie, avant que votre vie ne dévore vos rêves !