Sur un quai de gare, les ruines du passé
Pas un regard sur ma bouche embrassée.
Sur mes joues les larmes coulent sans bruit
Sur le nouveau parfum du néant de ma vie.
Et le train s’enfuit, il est déjà trop tard
Pour lui dire que c’est lui qui fait mon désespoir.
Et passe le temps, demain ou aujourd’hui
Plus rien je n’attends, qui ne soit lui.
Pas une lettre, alors par dépit
C’est peut être bête, à un autre je dis « oui ».
J’ai jeté aux orties tous les beaux souvenirs
Tout ce qui était lui qui aurait pu ternir.
Viennent les années de galère, où je connais la peur
Sur cette folle misère, d’espoir, pas une lueur.
Où est-il aujourd’hui, qu’est-il devenu ?
Des questions qui s’enfuient, et je n’y pense plus.
Cadenasser ma mémoire, oublier même son nom
Si je voulais y croire, me dire à quoi bon.
Reste les souvenirs, tout au fond de mon cœur,
Ils pourraient ressurgir avant que je ne meure…
M.P. 15/02/2006
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.