COULOIR AUX CHRYSANTHÈMES
Dans ma cellule de béton
Je suis le condamné
Jamais je n'ai eu de maison,
Juste ces murs pour m'adosser.
Je jure oh oui je jure !
Mon âme est restée pure.
Mais dans ce noir couloir, Refrain
Aux odeurs de la mort
Couloir aux chrysanthèmes,
Je crie, je brûle au corps.
Le regard vide et les yeux flous,
Je suis accusé par mes frères
D'avoir tué, mon propre père.
Je veux encore rester debout,
Contre ces grilles imprégnées
De la sueur des condamnés.
Mais dans ce noir couloir, Refrain
Aux odeurs de la mort.
Couloir aux chrysanthèmes,
Je crie, je brûle au corps.
Y'a trop de gars, qui l'ont longé
Les pieds et les poings enchaînés
L'espoir jusqu'au, dernier instant
De voir leur peine, repoussée.
Leurs pleurs noyant ces sols rougis,
Comme un hymne, Ã leurs tristes vies!
Il faut dire stop! Et arrêter!
Car si je meurs demain,
Que je sois, enfin, le dernier
A genoux, Ã vous supplier .
Je jure oh oui, je jure
Mon âme est restée pure
Mais dans ce noir couloir, Refrain
Aux odeurs de la mort.
Couloir aux chrysanthèmes,
Je crie je brûle au corps.
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