L’automne est là , et les feuilles s’entassent,
Vient le temps où le vent les chasse.
Moi, pauvre être qui pense,
Je vis, je mourrais en silence.
En attendant ce jour, j’irais là où tu reposes
Couvrir le marbre de pétales de roses.
Je laisserais monter en moi la tristesse,
Cela sera ma seule faiblesse.
LÃ , devant cette tombe grise,
À l’endroit même où mon cœur se brise,
Sous les rameaux sans verdure
Lorsqu’il n’y aura plus que murmure,
Je fermerais mes paupières
Pour ne plus voir la pâle lumière.
Je me perdrais dans mes souvenirs
Jusqu’à ce que le silence me fasse frémir.
Peu m’importe le temps passé près de toi,
Puisque plus jamais je n’entendrais les accents de ta voix.
Arrivera alors l’heure de l’adieu
Les larmes inonderont mes yeux.
Je laisserais tomber ces débris de bonheur
En déposant sur ta stèle une partie de mon cœur.
Puis je te tournerais le dos, toi, qui m’as tant bercée,
« Papa je t’aime », je te dirais.
M.P. 13/11/2006
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.