Par une nuit d’orage secouant son ire
Sur la sylve de lierre à l’ondoiement bleuté,
Le bouc barbu trépigne en sa grotte cabré.
Cependant que l’aspic l’égratigne, enlacé,
L’écorce du sang-dragon saigne par sa lyre.
A l’entrée, le vieil arbre ricane, irrité,
D’un regard noir baigné, de l’antre du satyre.
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Joël Gissy
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