Sur mon coeur solitaire qui a froid,
L'amour en dictateur étend son pouvoir.
Pire qu'un bourreau, le cruel désespoir
Afflige mon âme qu'abandonne la foi.

Dieu à l'amour n'impose point sa loi!
tu me manques tellement que ce soir,
Les nombreuses étoiles, j'aurai beau les boire
Cela ne suffirait pas à étancher ma soif de toi.

Parce qu'il n'y avait rien d'aussi mémorable
Que de me perdre dans tes bras envoûtants;
Parce qu'il n'y avait rien d'aussi redoutable

Que de m'envoler avec tes baisers larmoyants.
Aussi, quand reviendra notre soirée dictatoriale
Mon corps renaîtra sous ton regard magistral.


1 DECEMBRE 1989

Chère Mouette. le sonnet est un peu vieux :-x mais son rythme est très bon.
A bientôt :-(
Henry

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Très joli sonnet pour une dictature librement consentie !

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