Pendant les précieuses vacances de Noël,
on retrouvait le foyer de notre enfance,
parsemé de fins napperons de dentelle
étalés sous les beaux vases de faïence.
Après le souper, on gagnait la cheminée
pour écouter le récit de notre aïeule,
une fois pyjama et chaussons enfilés,
en compagnie de Billy, notre épagneul.
Les sarments de vigne finissaient leur règne
sous la poêle noire remplie de châtaignes.
Après la distribution de papillotes,
plus question de continuer les parlotes.
Grand-mère, d'un froncement de ses blancs sourcils,
obtenait vite un silence docile.
Alors, absorbés par les beaux contes de fées
ou par les prouesses d'un noble chevalier,
on oubliait le soir les bancs de l'école,
suspendus à la féérie des paroles.
L'heure du coucher tout doucement arrivait
sans que nous ayons vu les aiguilles tourner.

Bonjour Linette, ah le bon vieux temps...... comme si on y était.
Une veillée comme je les ai pratiquées autour de la table familiale.
Merci pour ce beau tableau.
Mes bisous.

Capricorne