De la porte




Dehors on vit dans une lumière sauvage, dans la précipitation de pouvoir s’évanouir de l’obscurité pour mieux se retrouver sans but. Le nuage est bas et le vent s’essouffle dans son souffle, seul l’éclairage perce la noirceur de l’hiver. C’est la peur. Millénaire. Infatigable et éternelle.
Dehors, se rencontrent des solitaires, ceux qui ont le désir pour eux de la rencontre. Ils se voient voir, mais personne ne voit. Sauf celui debout dans l’embrasure d’une porte. D’autres solitudes marchent au loin pour s’éviter enfin.

Du dehors de la porte, il faut l’accueil pour tous ses visages, ouvrir la clôture qui n’est que le symbole de la fermeture. Mais là ou tout se clôt, là est aussi l’Ouverture.