Je n’ai pas de pinceau pour peindre l’horizon
De nouvelles couleurs Ă chaque saison.
Je n’ai pas de crayons pour dessiner l’aurore
Juste un peu de passion pour m’animer encore.
J’avais bien une plume, mais elle s’est lassée d’écrire
Des mots souffreteux que personne n’aimait lire.
Alors un jour elle s’est envolée
Délaissant sur le bureau les feuilles et l’encrier.
Lorsque mes pensées virevoltaient dans le noir
Ma plume les rassemblait à la tombée du soir
Alors, j’ouvrais tout grand mon cahier
Et doucement ma plume, les mots me dessinait.
Avec elle j’écrivais les blessures de l’âme
Toujours avec ardeur, toujours avec flamme.
C’est à elle que je devais mes idées fertiles
Bien des textes écrits, à présent, devenus inutiles.
Chaque poète n’écrit-il pas avec son cœur,
Sa passion, ses idéaux et même son bonheur ?
Alors, par ma plume je me laissais bercer
Elle traçait pour moi la ligne de mes idées,
Remplissait les pages de vers ou bien de prose
Des mots transcrits à l’encre bleue sur du papier rose.
Sans elle je n’écris plus mes maux qui transparaissent
Et qui sans le vouloir, certainement vous blessent.
M.P. 02/03/2009
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.