Mon cœur !
Ho non, il fait nuit, je ne dors point,
Accablé que je suis, par la douce maladie,
Elle porte de si beaux yeux,
De beaux yeux bleus… Bleus !
Il est bien tard et je l’ai toujours en esprit,
J’ai peur, mais je souris, c’est bientôt le matin.
Mon cœur …
Alors, c’est ainsi, revoilà cette lame qui me mortifie,
Entre-fouillant mes entrailles bouillantes,
Elle ta déjà retrouvée, pauvre petit,
Elle te caresse et t’entaille,
Fait-elle même la différence ?
Mon cœur ?
Que voilà ce tambourinement de tambour,
Ce rythme endiablé se jouant de l’amour,
Mes côtes crissent, j’ai la cage qui se déchire,
Amour, amour... Amour.
Ma torture, je t’aime... Ma terreur !
J’en frissonne accablé, ce visage hanté !
J’exhorte et fais miens tes sourires,
Dans l’ombre, je cache mes sentiments en soupirs,
J’ai crainte de souffrir, encore en vain.
A vrai dire je te voudrais dans ma main,
Belle et à moi seul,
Seul et à moi belle.
Rose, mais noire, comme la lymphe de mon âme,
J’épingle tout en haut, en mon sein,
Ton nom, ton prénom,
Qui coulent encore, encore et encore…
Dans mon cœur.
Aathahorus 02/12/2013
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Il n'y a pas d'amour, pas de douleur, pas de jours heureux et de malheur sans vie.