Un cri silencieux au ralenti
Je fais cent fois le tour
De mes silences abattus
Cent fois le tour de ma vie
Un lit d’horizon qui s’étend
Sur mes détresses invaincues
Dans l’ombre de mes pas incertains
Et puis du céleste s’éteint
Mes espérances, les putains
Quelques mots sur le papier
Qui se confondent et qui se collent
Comme des nœuds qu’on défait
Comme des larmes qui s’abandonnent
Et puis dans la boîte à mélancolie
C’est encore l’âme qui a faim
Et moi je traîne sous l’orage
Je me noie et j’oublie enfin
Les heures blanches sans visage
Je m’esquinte sans fin
Et puis l’indifférence de mes nuits
Seule assise sur l’infini
A regarder l'inconnu...
Camille.P
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J'ai toujours été passionné par le mariage de l'ordre et du désordre, que ce soit l'un qui produise ou perturbe l'autre, ou l'autre qui produise ou perturbe l'un.
François Morellet