Muse, ma muse où es-tu ?
A mon lever ce matin je ne t’ai point vue.
Il y a un temps déjà où tu jouais la frivole
En soufflant sur mon cahier pour que les feuilles s’envolent.
Je sais, cela est navrant, tu n’as aucune gloire
Lorsque les mots ne veulent sortir de ma mémoire,
Mais je me suis habituée, lorsque mon écriture est incertaine
À ce que, sur mes pages, ma plume tu entraînes.
Muse, muse, sauve moi !
Je ne sais pas écrire si tu n’es pas là !
Que diront demain tous mes précieux amis
Qui trouvent en ma main celle d’un génie ?
Oui je sais, que sans toi je ne vaux pas grand-chose,
Que c’est sur tes épaules que mes mots reposent.
Avec toi, ils coulaient comme une avalanche
Et noircissaient les pages qui à présent restent blanches...
Muse, muse, reviens je t’en supplie !
Mes maux se jouent de moi, je me sens affaiblie !
Et si je n’écris pas, demain la ville entière
Parlera de moi comme d’un cimetière,
Car assise à mon bureau telle un fantôme frileux
Je sens que mon cerveau devient vide et brumeux !
M.P. 06/11/06
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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.