Sous la tente parée où tout veut être beau
Les femmes réunies sortent les instruments
Et tars* et derboukas*, et bendirs* imposants
Se réchauffent au feu qui va tendre leur peau.
Les enfants accourus au son de la musique
Les yeux écarquillés guettent impatiemment .
Une jeune beauté se lève lentement
Et commence à danser. Ca devient féérique.
Les bras demi levés, elle entame la danse,
Tourne sensuellement contre le noir des cieux
Ses hanches basculant en mouvements gracieux
Vont en accélérant mettre les coeurs en transe.
Et plusieurs jeunes filles viennent la rejoindre
Et c'est à qui saura se montrer la plus vive,
Le rythme s'emballant quelques unes s'esquivent.
Les autres danseront jusqu'Ã voir le jour poindre.
Le plus souvent exclus de ces réjouissances
Les hommes allongés sur de moelleux coussins
Sous la tente voisine écoutent les refrains
Scandés à pleine voix accompagnant les danses.
Quelles sont les visions qui trottent dans leur tête ?
Ont ils le souvenir des merveilleux caftans
Ondulant avec grâce ? Quand ils étaient enfants
Ils aimaient assister à ces danses de fête.
Adn 09.11.2013
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