cristof1402 a écrit :
Au bord des falaises des abimes aux sentiments,
Les cœurs blessés aux vagues des douleurs se fracassent,
Tel l’oiseau blanc aux ailes broyées par les souvenirs,
Et les plumes des mémoires qui douloureusement s’effacent
Aux maux qui succombent, sans jamais vraiment mourir,
Le peintre des mots peint des mots aux couleurs des tourments…

Au loin des villes sans âmes, aux frontières du temps,
Les passions mortes à l’écume des jours, se partagent,
L’oiseau blanc s’envole dans les brumes voluptueuses des plaisirs,
Et les plumes deviennent sensuelles et sauvages,
Aux cris des alcôves enflammées , aux arènes des désirs,
l'artiste teint des tendresses au douceurs des bonheurs éclatants

Aux confins des nuits sans amours, des songes obsédants,
Des images et des mots imprègnent les âmes et forgent les carapaces,
L’oiseau blanc dissipe le reflet des promesses à retenir
Avant que les larmes aux sang de ses stances ne se glacent,
Aux mots qui se succèdent et qui noircirent la page
Le peintre des mots illumine la tristesse et l’accaparement…

Aux ombres des paraboles et des rimes en souffrances
La passion du peintre des mots sublime l’encre et l’écrit
L’oiseau noir disparait dans l’horizon des vers aux serments,
Libre, les plumes se nourrissent à l’encrier de la vie,
Le peintre et ses maux prennent leurs envols, tel l’oiseau blanc,
à l'encre des cœurs aux douces lumières de la renaissance...