Va et vient sur le roulis de mon cœur,
Ainsi vont et mon âme et mon humeur,
Au gré des mots que de toi je reçois,
De tes silences qui font mon émoi.
Va et vient sur le roulis des pensées,
J’ai tellement d’amour à dépenser
Pour t’aimer, toi le seul qui le mérite,
Et pour moi la vie file bien trop vite.
Va et vient sur le roulis du futur,
Au jour d’aujourd’hui, je ne suis plus sûr
De rien, de ton amour, de tes désirs,
De ce que tu cherches comme plaisirs.
Va et vient, Oh cruelle incertitude,
Quand finira donc cette servitude ?
Vais-je savoir si j’ai droit au bonheur,
Si tu as, pour moi, un coin dans ton cœur.
Va et vient, temps gris, ou bleu retrouvé.
Mon amour pour toi n’a plus à prouver.
Maintenant, j’attends qu’un écho résonne.
Je veux sentir tes bras qui m’emprisonnent.
Je veux retrouver la paix des enfants
Sous tes câlins doux, tes bisous charmants.
Je veux me donner à toi, don ultime,
Qu’en un moment sacré, tu me domines.
J’ai tant besoin de baisers, de tendresse,
J’ai besoin de tes yeux qui me caressent,
J’ai besoin de ta bouche fureteuse
Qui rend mon corps joyeux, mon âme heureuse.
J’ai besoin de t’aimer et que tu m’aimes.
J’ai besoin de faire le don suprême
De ce que j’ai en moi. C’est bien trop peu,
Mais si cela pouvait te rendre heureux…
Le 11 mai 2006
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)