La drague...
La drague…
J’ai vu dans son regard tellement de tendresse
De son cœur débordait un flot de gentillesse
La découvrir un peu, au propre, au figuré
M’oblige à l’accoster prudent et mesuré
Franchir ce premier mur me parait impossible
Je balbutie trois mots aussi niais qu’inaudibles
Ell’ sourit joliment par amabilité
Et courageux j’assène quelques banalités.
« Il fait beau aujourd’hui, mais y a un peu de vent »
« Est-ce que vous habitez toujours chez vos parents ? »
Force est de constater que je suis lamentable
Lorsque je m’improvise en dragueur pitoyable
Là , je restais sans voix, j’ai dû alors me taire
Après quelques mimiques qui avait l’air de lui plaire
Comme un sourd et muet je cause avec les mains
Preuve qu’on communique, elle revient demain
ALTOFE
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Le juste point d'équilibre