A Nataraja, Nadouche, Laviathan, Jessye, Islander, France, Halcyon, AkimAr, Jaicemail, Amediaz, Yoledelatole2, Cristof1402, Tolpac, Tramontane, Adn, Berrichonne.
Merci de votre passage, de votre lecture, et de vos coms très gentils.
L’automne est ma saison de prédilection, par ses couleurs et ses contrastes. Et quand on me parle de l’automne, évidemment, Maulévrier me vient immédiatement à l’esprit. Je crois que c’est l’un des endroits les plus beaux qui se puisse visiter en toute saison, mais particulièrement en automne.
Ce poème est le troisième ou le quatrième que j’écris, inspiré par ce jardin qui reste une source inépuisable. J’ai réuni une belle collection de photos que je regarde de temps en temps. L’harmonie des formes, la beauté, le contraste des couleurs et la sérénité qui s’en dégagent me font un bien immense, comme une parcelle d’infini et d’éternité qui m’était offerte, et dont j’ai vraiment besoin parfois.
Un rêve? habiter tout près de ce jardin et négocier avec les propriétaires un droit annuel pour pouvoir y aller chaque jour de l’année m’y promener et m’y recueillir. Pouvoir m’asseoir sur un banc avec mes feuillets et mon crayon, regarder, méditer, et écrire en fonction de ce que les saisons m’apporteraient comme présents de beauté, d’harmonie et de profondeur.
Comme quelques rares autres paysages de France qui m’ont donné la même impression (entre autres la vallée de Chamonix, le val d’Orgère en Maurienne, le Hohneck dans les Vosges, Pen Hir en Bretagne, le massif de la Maladetta dans les Pyrénées, l’aven d’Orgnac en Ardèche), Maulévrier peut nous faire comprendre, à mon avis, pourquoi nous sommes faits hommes et peut nous faire saisir l’essence de notre nature profonde, bien éloignée de ce qu’on voit trop souvent au quotidien dans la société d’aujourd’hui. Tous ces endroits nous font toucher à l’infini dans toutes ses dimensions temporelles et spirituelles.
Je ne peux que vous encourager à découvrir ce jardin qui se situe au sud de Cholet.
Amicalement et merci encore
Daniel46
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)