Es- tu là , dis la voix d’un murmure ?
Es-tu là ?
Je bouge devant toi, lueur, verte lumière,
Je tremble, je m’agite, je me cogne au mur,
Imprégnée du silence où rayonne solaire
L'espoir de l'éphémère qui de nuit se rassure.
Es-tu là , dis la voix dans ce noir qui veille,
Où se bercent en sommeil la force du vivant,
Paisible au ciel couchant de lignes parallèles
Qu’un oiseau de ses ailes glisse au dormant ?
Es-tu là , dis la brise au vent, es-tu là ?
Me vois-tu au fauteuil, enroulée dans ce voile,
Ecrire d'une étoile au grand livre des peurs
Où se conte d'auteur et visions infernales
Le trouble qui assaille les pages à sa douleur.
Lueurs, Ô nuées, avez-vous donc un âme,
Quand ma plume de femme dessine à ses yeux
Ce que larmes d'aveux pleurent en cils à ses drames
Quand mon coeur s'acharne à ne le voir qu'heureux.
A/Aïna.
Octobre
2013