SUR LE SEUIL DE SA MAISON
Sur le seuil de sa maison
Du haut de ses quatre fois vingt ans
Et plus le huit de l'infini
Elle regardait passer le temps
Elle regardait passer la vie
Et souriait mélancolique
Du haut de toutes ces années
Elle avait tant oublié...
Qui elle était d'où elle venait
Elle le savait...
Son Italie était si loin
Qui était mort ? Encore de quoi ?
Ça, elle savait...
Mais plus le reste
En palimpseste...
Sur le seuil de sa maison
Simple et tranquille
Elle regardait passer le temps
Elle regardait passer la vie...
Un mot gentil, attentionné
Pour le passant qui la voyait
Une main fine
Un regard doux
De belles rides
Une parole qui disait :
J'ai oublié... tant de ma vie
Ils sont tous morts... mélancolie...
Mais dans ses yeux une étincelle
Et dans ses mains une caresse
Qui me traversent
Qui me transpercent...
Merci Madame...
Anne DE MAY
13 octobre 2013
Ce poème faisant suite au texte posté dans contes et nouvelles : A Victoria
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