Panne....
Si je n’écris plus de poèmes sur l’amour
Comme autrefois
C’est que fatal, court en mon cœur, depuis des jours,
Un mal sournois.
Depuis que tu es devenu inaccessible
A ma tendresse,
Rien ne peut remplacer ta présence indicible,
Ta gentillesse.
Et bien que j’aie, auprès de moi, un compagnon,
Seul je me sens,
Car il ne peut, malgré toutes ses attentions,
Calmer mon sang.
Une quête stérile me fait rencontrer,
Sans avenir,
Des gens venant, auprès de moi, se délecter,
Et repartir.
Je vais de cœur en cœur, sans jamais retrouver
Le beau trésor,
Qui était dans le tien et savait me griser,
Mais qui est mort.
Alors jusqu’à la fin de ma vie maintenant,
Je vais errer
Sans jamais voir les plaies de mon cœur tout saignant
Cicatrisées.
Seule la poésie m’apporte un peu de paix,
Au fil des soirs,
Tandis que disparaissent les chances que j’ai
De te revoir.
Le 5 octobre 2006
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)