Qui nourrit donc votre constance
Vous qui semblez perdre l’haleine
Sur la scène ?
Etes-vous, las, pris par la peine,
La déveine,
Ou simplement par la défiance ?
Etre étonné de l’atmosphère
Qui donne à l’air l’humeur fétide
Ou morbide
Voilà qui offre à la bastide
Peu placide
Un sort bien triste et crucifère.
Qui nourrit donc votre constance
Vous qui semblez perdre l’haleine
Sur la scène ?
Etes-vous, las, pris par la peine,
La déveine,
Ou simplement par la défiance ?
La gent attend dans l’impatience
De voir enfin la dédicace
Sur la place
Donner, sans fard, d’un ton tenace
Avec trace
Un autre écrit plein d’espérance.
Qui nourrit donc votre constance
Vous qui semblez perdre l’haleine
Sur la scène ?
Etes-vous, las, pris par la peine,
La déveine,
Ou simplement par la défiance ?