Au service du commerce...
Si le commerce exulte, c'est parce celui-ci
est paré d'une incalculable douceur,
conditionné à séduire, tristement
masqué de moults artifices, flatte l'indécis,
joue de sa gestuelle suggestive en sa demeure
comme en la nôtre, de mimétismes synchrétiques,
ponctués de paroles subliminales, parfois dislexiques
à dessein, et s'empare de notre esprit, finalement
nous dicte nos conduites, oh, exagère la matière,
occulte ses défauts, analyse et décrypte la nature
de nos liens familiaux, utilise nos rivaux, s'immisce en
notre égo et le ravit, transfert par un jeu d'acteur
notre affect en son coeur, s'accapare, ce faisant
nos personnes, larmoie volontiers pour
attiser notre pitié, nous tend les bras, nos mains dès lors
devenues ses poches, nous dévalise et nous rassure
de ses sourires, soupire à nos soucis, le regard
fixement centré, guide ainsi nos mouvements,
s'indigne et dirige quand il n'anticipe pas, faute de temps,
nos faits et gestes avec la plus naturelle importance, aidé
par la connaissance de nos habitudes, commande, oh,
capitalise et place la presque totalité de nos économies,
dans le denuement apparent le plus trompeur ou
le plus artificieux, déchausse dans notre dos
son personnage puis abonde en persiflage contre notre"naiveté",
rit et s'escalffe, se frappe volontiers le poitrail, seul ou
devant ses égaux, tésorise notre argent, vit
superbement, toujours de manière cachée, car si
son train de vie venait à être découvert, vous verriez alors nos
légitimes Trésors doubler ou tripler, que dis-je quadrupler
de volume, nos pouvoirs d'achat augmenter, nos
pays prospérer, Hélas, il en va ainsi de la malhonnêteté
du commerce, que nous encouragions, lequel jette, ce faisant
aux abois, sans la moindre pitié véritable, le monde, regorge de
richesses qu'il dévore avec la plus vile cruauté, puisant dans
le mensonge et la tromperie ses recettes incommensurables,
détestables, pour tout dire, ainsi spoliées puis cachées en
moults contrées dans de paisibles demeures, voici
pourquoi, la terre tremble parfois ou brûle pendant que le pouvoir
et le peuple se meurent, l'un et l'autre privés d'une partie de leurs
droits légitimes, par la pratique despotique, que dis-je tyranique,
du commerce ignominieux, qui palpite encore, jurant par tous les
diables, au dessus de sa richesse inimaginable, et pour
cause, que son activité péréclite et qu'il s'agit de ces derniers
deniers, trompant ainsi l'aveugle et l'aveuglé, pense-t-il, jouant
de l'illusion, en tendant du bout des doigts, en larmes, les
quelques piécettes qu'il daignera verser au Trésor, tandis
que tout banquier qui se respecte vous dira, sans
ambages, l'ampleur de son patrimoine..., déclaré..., astonomique,
sa fausseté, son hypocrisie encouragées par sa fourberie
au service du commerce...
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