Ecrit le : 20/09/2013
* Mais d’où vient donc ce cri
Entendu dans la plaine ?
Mais d’où viennent les mots
Que son âme gémit ?
Aurait-elle aussi lu
Rimbaud ou bien Verlaine
Se cherchant en poèmes
Encore non-écrits ?
* Mais d’où vient cet écho
De brise à mon oreille
Au silence pareil
A la mort et sa faux,
Aiguisée au fondu
Du clocher qui l’appelle
De sa tour éternel
Au fendu de ses mots.
* Mais quel est donc ce trait
Aux nuances fragiles
Armé de l’invincible
Victoire à souligner,
Soldats non-armés
Affrontant l’impossible
Où des forces invisibles
Combattent pour la paix ?
* Mais quel est donc cette autre
Face de nous même
D’ignorances extrêmes
Visitant l’à peu près,
Se voulant toujours sûr
D’évidences bohèmes
Comme si d’une traîne
On pouvait s’habiller ?
* Mais où est donc passée
Cette voix qui murmure
Projetant sur les murs
Les pleurs de ses regrets,
Ramassés aux secrets
D’un esprit qui rassure
Quand le vide n'épure
Que ce que raison est ?
* Mais où est donc allée
La réponse qui doute
Du chemin à la route
Encore ignorée ?
Se peut-il qu’avancer
Soit d'allant, avant toute,
Sur des peurs qui redoutent
De lacer leurs souliers ?
* Je sais enfin le cri …
Emotions affamées
A jamais repliées
En des lettres d’urgences,
Des mots sans importances
Où le regard n’a chance
Que s’y perdre à jamais.
A/Aïna