Tu sais je pense encore à ton absence
Paralysée par tout ce qui fais de moi
Cette inconnue et puis peut-être par l’évidence
De n’être que la moitié d’un amour
Perdu au point terrifiant du non-retour
Penses-tu vraiment à moi ce soir
Quand tu t’exiles et t’englues dans ce silence
Je ne sais plus dire ces choses profondes
Gravant sur le marbre froid de mon cœur
Ces mots poussiéreux qui me surplombent
Nos deux prénoms et puis aussi ma douleur
Et dans le reflet d’une perle de larme
Ici avec moi je t’espère et t’attends toujours
Ici souvent je me perds et m’alarme
Imaginant nos voix qui se frôlent et se confondent
A l’ombre de ton amour.
Camille.P
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J'ai toujours été passionné par le mariage de l'ordre et du désordre, que ce soit l'un qui produise ou perturbe l'autre, ou l'autre qui produise ou perturbe l'un.
François Morellet
