Mais restent sensibles...

Main moite de tristesse sur ma joue,
La brise est là et tombée à genou,
Les larmes du ciel versées sur l'enfer,
Les racines sont enfouies dans la terre.

Les fruits haut ... ils ne mûrissent plus,
La chute les mutile sur le pavé des rues,
Les sols sont devenus trop lisses et gris,
Un oreiller qui étouffe le choix de vie...

Les étendues liquides et de sels noirs,
Le bleu reflète le zénith de l'espoir,
Et les coulées dans le bain des dieux,
Impunément elles profanent nos aïeux...

Malgré la coiffe des vagues aux régions,
Pour la nature nous sommes que légions,
Marchant vers l'avenir pour des moins purs,
Foulant découvertes sur nos jours obscurs...

Et pourtant...

Les ouvrages de vie qui devant se lisent,
Sur les jours aux phrases qui s'enlisent,
Il se perd encore le fil du grand roman,
Celui que les yeux se refusent autant...

Les mots s'égarent dans les bons livres,
Au rang des étagères ils veulent survivre,
Les pages sont lasses, mais toujours fines,
Comme les idées oubliées, elles s'inclinent...

Mais restent sensibles...

LeCrieur...

mais restent les sensibles ... mais restes sensibles ... tendresse GRANDE ...

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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]

Merci Jessye pour ton commentaire....