La mare était boueuse et regorgeait de rats.
Un bidon d’huile et un autre de détergeant
L’abreuvaient et coulaient d’un très vieux débarras
Qu’on avait placé là depuis bientôt longtemps.

Les alentours du lac étaient à l’avenant
Il n’y avait plus rien qui puisse rappeler
Qu’il avait été grand et s’appelait Léman.
Au milieu de maisons noircies par les fumées.

Les monts étaient tous veufs de neiges disparues,
La plaine était zébrée de pavés et de rues
Où seuls survivaient des hommes et des cloportes.

Et si tu m’avais dit qu’il eut été possible,
Science téméraire aux principes faillibles,
Qu’une fleur soit seule dans la nature morte…

Je ne t’aurais pas cru.

un très beau texte....

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nos amis sont des anges silencieux qui nous remettent sur pieds lorsque nos ailes ne savent plus comment voler.

Merci Kenie.

Là, je voulais mettre le titre à la fin du poème et non pas tout en haut.

Mais on ne peut pas laisser la ligne du sujet vide.
Alors, si d'autres lisent ce poème, il faudrait qu'ils fassent abstraction du titre dans le sujet.
Le titre est la chute.
Comment faire?

On ne peut se tromper sur ta pensée car la chute est parfaite.
HONORE

Les pensées d'Honoré restent.

Bonsoir Nicolas,

Un très beau sonnet !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

superbe, de tristes temps à venir peut être, le poème fait froid dans le dos


yann

Un tableau merci

Amitiés de Louane