Le jour où j'ai cessé de vivre !

Trahis depuis l'infime dans de promesses illusoires
J'ai fermé les yeux milles fois dans la désespérance
J'ai jeté mes larmes au sol trop lourds sans vouloir
Tragédie du cœur qui ne bat plus que seul dans l'errance

Meurtris par la tristesse et la solitude noires
Ni Elodie ni Charlie ne s'inquiétaient pour moi sans patience
J'avais rencontré les amis artificiels dans de liquides sans me mouvoir
Trop épuisé pour croire encore au coup de foudre et à la chance

Un jour trop triste j'ai quitté le navire
Celui où l'adolescent s'émerveille et frissonne encore
Dans l'attirance de l'être dans sa beauté ivre

Désormais les soucis brillent sans jamais prévenir
Puisque dans la noirceur le rayon est un réconfort
Dans le séjour de la mort à petit feu qui semble nous maudire !

Ybra