Le pays s’appauvrit malgré toutes ses richesses
Et la canaille ripaille et s’en remplit les caisses
Et promène partout de bien pleines bedaines,
Des rictus de mépris et des regards de haine.

La mer est prise d’assaut par de jeunes audacieux
Hantés par le rêve de vivre sous d’autres cieux,
Chassés par la misère ou chassés par les guerres
Qui minent nos pays et séparent les frères.

Le pays se vide de tous ses hommes valides.
Et la misère aride, de plus en plus avide,
Érodant chaque jour leur volonté d’y vivre,
A fait que les autres ne pensent qu’à les suivre.

----------------
"C'est quand les hommes gardent le silence au moment où il leur faut parler, qu'ils deviennent des lâches." Abraham Lincoln (traduction approximative)

Un constat on ne peut plus vrai! Et comme disait Coluche
"le pays comme il va c'est pas plus mal que comme si c'était pire"

Oufff! Il était temps que ton problème de connexion trouve sa solution, ainsi on aura l'opportunité de partager nos textes comme avant.
Là aussi, triste pays où l'on en est encore empêtrés dans les soucis de petite intendance!!!!

----------------
Prière ne pas remonter mes anciens textes, merci
Le tagastin: quand on vit d'amour et de vers, il faut assumer ses coliques!