Son œil rappelait, l'exquise, la douce beauté
D'un pétale blanc, d'une goutte de rosée paré.
Son regard doux,soyeux, lumineux, frissonnait.
Délicieux,doux frisson, d'un cœur enfin libéré.
Et des larmes chaudes parfumées d'éternité
S'écoulaient sur son visage pâle, éprouvé
Disant la profondeur mouvementée qui l'habitait,
Les joies, les souffrances, d'un cœur pur qui priait.
C'était un beaux regard, avisé, qui connaissait
Le son doux, envoûtant de la flûte enchantée
Le cri de la guerre, l'angoisse du meurtrier
La passion ou la haine, qui ne font que passer.
Pénétrant la profondeur de son monde caché
J'ai cru apercevoir un ange blanc qui riait
Devant les portes ouvertes de l'éternité
Où les âmes s'unissaient pour prier et aimer.