Toi et moi,
Nous Ă©tions, toi et moi, du mĂŞme sang et pourtant
Tu n’as pas fait de différence, tu es resté
Indifférent, aussi froid que ces années d’hiver
Sans te faire, pour autant, sans te faire un sang d’encre
Nous Ă©tions, toi et moi, comme le jour et la nuit
Si différents, si éloignés l’un de l’autre
Et pourtant, tu aurais pu, oui, tu aurais dĂ»
Dans le froid de cette nuit, m’empêcher de partir
Je ne savais pas, je ne m’en doutais même pas
Qu’en refermant la porte, sur ces années de tristesse
Que la vie, allait à jamais nous séparer
Toi muré dans ton silence, moi dans mon absence
Il aurait suffit d’un mot, que tu me dises, reste
Portant, tu ne l’a pas fait, tu ne l’a pas dit
A croire que tu n’attendais que cet instant
A croire que tu étais content, de me voir disparaître
Seul dans la nuit, avec pour tout souvenir
Comme si le chagrin ne suffisait pas
Comme si ton chagrin avait éteint, tes états d’âme
Seul dans la nuit, avec pour tout souvenir, ton indifférence
Aujourd’hui, ma vie ressemble aux champs de blé
Bercée doucement par le vent, aux champs de blé
Qui brunissent doucement sous le soleil de l’été
Qui brunit doucement, loin des tourments
Mais tu n’es pas lĂ , tu n’es plus lĂ
Papa…
Kernanet
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D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain"