Brume, brouillard et Cie


Deux amoureux marchaient dans une brume épaisse
Au point qu’à quelques pouces on ne pouvait les voir
Profitant de l’aubaine et du fog à l’anglaise
Ils s’embrassaient souvent debout sur le trottoir.

Le brouillard permettait la familiarité
Que le temps clair exclut révélant l’impudeur
Et les baisers montraient par leur intensité
Que même sans se voir, on prouve son ardeur.

La chose épaississant, on ne voyait plus guère ;
Le couple se cogna à un autre occupé
Aux mêmes agissements de bonheur éphémère
Dans le gris britannique étrangement drapé.

Soudain la dame dit vous n’êtes pas Alain
Il répondit mais vous, n’êtes pas Maïté
Dans ce brouillard épais un échange incertain
Mélangea les duos. Quelle fatalité !

Puisque c’est par erreur que je fus familier
Et que de vos baisers j’ai adoré le goût
J’ai quelques doux instants, madame, à employer
Viendrez vous donc chez moi ou irons nous chez vous ?


Néo-Olucinep XV 09 MMXIII

Un brouillard coquin qui s'amuse à mélanger les duos amoureux !!! Il fallait y penser !

Amicalement;
Adn

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les anglais ont beaucoup ce chance, my dear, (thanks a lot)



yann

my god!! Ce nébuleux poème est à l'image d'un pays à l'humour british