La jeune vieillesse



Faut-il se plaindre de la saison tardive ?
Métaphore de l’âge où le souci conduit ;
La voix inaudible des larmes plaintives
Prise dans l’insomnie.


Socrate a cherché des pensées plus propices ;
Buvant la ciguë sans une ride attristée,
Sont revenus en lui les jours de délices,
Angoisse de la nuit.

Le vieux corps qui crie dans un trop long murmure
S’enferme petit à petit dans l’espace
Étroit, droit et froid perdu entre quelques murs
Aussi tout se détruit.


De belles feuilles multicolores s’envolent sans ailes
S’effacent dans l’ensemble des membres malsains
Pourrons-nous espérer s’envoler comme elles ?
Sans le souci des nuits !

beaux et sages propos;des interrogations pertinentes et légitimes!
merci pour cet excellent partage ami poète Richards
amitiés
mohamed

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

magnifique et plein de sagesse, accepter de vieillir aussi , merci de ce partage délicat et précieux,


yann

Une belle vieillesse qu'il faut accepter dans ce joli poème réaliste!
Amitiés
Alain

On n'a pas encore trouvé d'échappatoire ! Pas d'autre alternative : mourir jeune ou vieillir !
Je ne suis pas partisan de la cigüe ni d'aucune forme de suicide mais pour une mort douce , aidée, quand la médecine ne peut plus rien pour la personne qui de toutes façons va mourir, afin de lui éviter de trop grandes souffrances.
amitiés

Adn

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