Vinrent ôter au vert quelques souvenirs d'azur et d'aube de soie,
A déposer là au pied de l'orme et du chêne le chant d'un rossignol une feutrée voix,
D'or se vêtirent et de rayons fades creusant fleuves en leurs nervures..ornées d'usure,
Dans le bois jusqu'aux murs du cimetière parmi les ombres et les blessures des tombes,
D'étranges pas par là l'orée bordée de bancs que le silence a peints en blanc,
quittèrent le sentier bas des lilas jadis en robe de soie,et là feuilles larmoient
Et la brise devenue vent mêle l'argile aux bras de l'arbre et peint l'azur,
d'éclats humides même si pâles mais l'or en chevelure des feuilles
D'un ton magistral décore le regard des amoureux....
......On ne te demandera rien ce soir ,toi le Marcheur...
Votre regard est plongé dans l'ailleurs...et le banc parle aux feuilles dorées...
....le vent berce les feuilles....en robe dorée...
Le Marcheur ......la route...la route........!