Il est revenu le temps du pamphlet

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Le texte est engagé donc n'engage que moi
Si vous ne l'aimez pas cela est votre droit
Mais le jeu pamphlétaire étant ardu à faire
La forme est un labeur, le fond peut ne pas plaire.

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"Les gens pour la plupart sont étrangement faits
Dans la juste mesure on ne les voit jamais" (1)
Pour un oui pour un non ils misent sur un cheval
Sans chercher à savoir les dons de l’animal.

Il était une fois un très haut fonctionnaire
Qui voulait à Paris se monter une affaire
Il avait su déjà endetter sa province
Et voulait en partir avant qu’on l’en évince.

S’y prenant au plus tôt, jouant les camelots
Il vendit son néant par télé, radio,
On prétend qu’il monta une belle cabale
Virant les concurrents de façon peu banale.

De maints choix incertains le plus verbeux l’emporte
Et l’on ouvrit au nul la plus grande des portes
Il s’entoura si bien d’amis se sa famille
Que cette nullité, multipliée, fourmille.

Et que ne sachant faire ne sachant où aller
Sans bâtir il détruit, allant partout parler ;
Hélas ne sachant pas se montrer majuscule
Il fit de son pays un cirque ridicule.

Mais le sort le poursuit, il lui fallait des sous
Il savait dépenser mais gagner pas du tout !
Alors il entreprit de ponctionner, de prendre,
Nuisant au petit nombre espérant entreprendre.

Après la fleur de lys, l’abeille de l’empire,
On avait adopté l’armoirie du vampire
Et sangsue besognant sur un peuple hémophile
Il vivait dans la soie, inconscient, tranquille.

Bien sur on murmurait, et ceux qui le mirent là
Trouvaient qu’on leur montait un peu sur les nougats
Qu’on pillait un peu trop leur légère escarcelle
Que le pouvoir d’achat n’avait plus de bretelles

Et que l’économie ne saurait prospérer
Sans fabriquer un peu, sans pouvoir acheter.
Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise
Le peuple l’ayant élu dit stop à la traitrise.

Pourtant l’incohérent avait des idées rares
Créant puis effaçant des décisions bizarres
Favorisant tous ceux qui, électeurs sympas,
L’avait porté au poste qu’il ne méritait pas.

Et si vous lui disiez qu’il pouvait avoir tort
Il répondait : du tout ! Faites donc un effort,
Si l’on n’est pas d’accord c’est qu’on ne comprend pas
En politique bien sur, on ne se trompe pas.

Bref les maladresses conduisant au succès
Nous eûmes le césar de l’impôt en excès
Au niveau du chômage c’était pas mal non plus,
À l’international on passait pour des culs.

Mais l’on moussait beaucoup pour cacher la misère
S’occupant de dossiers d’intérêt éphémère
Voyageant en Afrique ou risquant des échardes
En scierie tout là-bas dont l’Europe se garde.

La couleur politique a-t-elle un rôle ici
Je ne le pense pas, le savoir est requis
Aux trois devises nobles avec l’humanité
Il faudrait du bon sens et dire la vérité.

Répartir les efforts de façon équitable
Sans sa publicité éviter l’incapable,
Hors de la sainte élite trouver quelques meneurs
Sachant ce qu’est la vie, le travail, la sueur.

Les mannes indécentes et les doux privilèges
Ne suivent, avec le smic, pas le même cortège.
Imposons cet argent qui ne sait partager,
Qui ne crée pas d’emplois, ou va à l’étranger.

Saurons-nous en sortir ? Je n’en suis par certain
Le peuple est tolérant, sera-t-il opportun ?
Il devrait mieux choisir qu’importe la couleur,
Il faut l’expérience, si possible un compteur !

(1) Note : Molière, Le Misanthrope.


Néo-Olucinep X 09 MMXIII

"Il devrait mieux choisir qu’importe la couleur,"


La cause est entendue et l'avenir précaire,
Citoyen excédé au pamphlet incendiaire,
Mais il n'est d'autre choix que peste ou choléra,
Et par le vote, on va de Charybde en Scylla !

"Hors de la sainte élite trouver quelques meneurs
Sachant ce qu’est la vie, le travail, la sueur."

Je te suis entièrement sur ce plan là. nos politiques de quelque bord qu'ils soient n'ont guère réussi jusqu'ici sauf à endetter le pays et à appauvrir les plus pauvres...... tout en s'enrichissant eux mêmes bien entendu.

Amitiés.

Adn

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