Un jour où je flânais tout en étant pressé
Je me suis arrêté dans un petit café.
L’enseigne était usée, des lettres effacées
Mais il se tenait là, une véritable fée.

Le lierre sur les murs montrait l’âge des lieux
Et un convive assis, réprimant un hoquet,
Avait dû remplacer l’esprit de ces aïeux
Qui voltigeait encore au bar du Perroquet.

Isabelle attendait un client improbable
Et le soleil radieux la rendait adorable
Au coin de la terrasse où je l’avais trouvée.

Sa voix, bien abîmée par le tabac sans doute,
M’invitait à rester…Mais les jours du mois d’Août
M’ont dit, avec douceur, de ne pas essayer.

Qu'elle douceur dans ce joli sonnet !
Peut etre que..mais tu as été sage !

Une œuvre agréable à lire

Merci Tramontane et EvilFrank. Il faut savoir être raisonnable...de temps en temps.

La voix était peut être abimée par le "mêlécass" (mélange d'eau de vie et de liqueur de cassis). Et dans ce cas tu as rudement bien fait de ne pas rester !!!

Adn

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bonjour nicolas, superbe moment de lecture, avec la foule de sentiments qui habitent ce poème plein de sensibilité, un coup de cœur,


yann

Bonjour Nicola, voila un vieux bistrot décrêpit bien tentant.
Isabelle sera déçue de n'avoir personne dans ses rets.
Mon amitié.

Capricorne