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     Le 13 août, la fête de la femme Tunisienne libre !
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Expéditeur Conversation
tunisie
Envoyé le :  14/8/2013 0:18
Plume de platine
Inscrit le: 8/4/2010
De: tunis
Envois: 2376
Le 13 août, la fête de la femme Tunisienne libre !




Le 13 août, la fête de la femme Tunisienne libre !

C’est un honneur et une grande joie
De féliciter la femme encore une fois !
La fête de la femme Tunisienne est célébrée
Par les citoyens libres le 13 août de chaque année !

Cette femme qui a beaucoup enduré dans le passé
Avant de retrouver enfin sa liberté !
Par certains, l’Islam a été mal interprété
Et la femme doit payer les pots cassés !

Cette année, la femme se sent très menacée
Les charlatans voulaient la priver de sa liberté
Et alors, toute la société doit, dans le temps, reculer
Des siècles dans l’histoire de l’évolution des sociétés !

Des pieds à la tête, de noir, ils veulent l’habiller !
Même les beaux yeux, désormais, seront cachés !
Sa voix est prohibée, elle ne doit pas parler
Ses cheveux, la chair de poule, peuvent leur donner !

Pourquoi tout ça maintenant, pauvres cons ?
Tout ce que vous avez volé n’était-il pas suffisant
Pour nous voler notre bonheur familial,
Notre respect mutuel et cette stabilité sociale !

Vous la voulez seulement pour votre plaisir
Un élément essentiel pour vos loisirs !
Nous la voulons comme partenaire,
Mère, fille, sœur et même conseillère !

La femme est une rose dans la maison !
Elle lui donne son parfum et sa gaieté !
Elle se plie en quatre pour ne pas dire non
Elle vit pour les autres sans rien demander !

Comment peut-on être si ingrat et non reconnaissant
Envers celle qui t’a porté en elle presque une année !
Elle t’a mis au monde et tu es venu en pleurant
Elle te donnait son sein pour te rassurer et te calmer !

Quand tu étais très vulnérable, elle t’a protégé !
Tu étais tout son espoir, elle ne regardait que toi!
Après, comme un être inférieur tu l’as considéré
C’est ignoble de la part de qui que ce soit !

Le bon Dieu nous a tous ordonné et sévèrement
De bien traiter la femme et chercher constamment
À lui faire plaisir et surtout à nos mamans
Qu’il faut vénérer après lui dans toutes ses religions !

Notre prophète, Mohamed, prêchait tout le temps
La bonne conduite de ses fidèles avec leurs parents
Et particulièrement,et il insiste, surtout la maman
Puisque,«Pas de paradis sans son consentement! »

Le 13/08/2013

Ahmed Kristou
nicolaswharf
Envoyé le :  14/8/2013 7:14
Plume de platine
Inscrit le: 2/6/2012
De: haute Savoie
Envois: 2099
Re: Le 13 août, la fête de la femme Tunisienne libre !
Bonjour,

Toute cette histoire vient des dieux précédents. La femme est inférieure puisqu'elle sort d'une partie de l'homme. De la cuisse de jupiter ou d'une côte d'Adam.

Hors, il est probable que ce ne soit qu'une erreur de traduction.

"La tradition de traduction française, selon laquelle Dieu tire Ève de la « côte » d’Adam, provient sans doute de la médiation de la Vulgate ; Jérôme en effet utilise le mot costa, qui selon le Gaffiot signifie dans un sens premier « côte », et dans un sens second « flanc, côté ». Jérôme suit semble-t-il la leçon des Septante, selon laquelle Dieu ἔλαβε μίαν τῶν πλευρῶν αὐτοῦ ; « prit une de ses côtes » ou « un de ses côtés », puisqu’il semble que le mot πλευρα soit tout aussi polysémique que le mot costa."


Donc, en fait, les inventeurs de ces religions voulaient dire , La femme s'est formée à côté de l'homme. C'est bien plus logique et conforme à l'évolution.

D'autres disent que la femme est impure à cause des régles qui sont une punition divine.
Le problème d'admettre ceci serait d'admettre le les dieux sont très injustes car ils ne condamneraient pas la coupable, d'avoir volé une pomme par exemple, mais condamnerait aussi sa fille, la fille de sa fille et ainsi de suite, les guenons et pleins de mammifères et les filles de ces mammifères...Etranges dieux que ceux-ci car le principe minimum d'équité serait de ne condamner que les coupables et pas le père ou le fils du coupable.
Bon, le père de la coupable pourrait être condamner un peu puisque c'est lui qui l'a élevé, mais pas la fille ou l'arrière petite fille en tout cas.

Mais ce serait plutôt aux tunisiennes de s'exprimer et en le faisant d'une manière poétique, elles seront probablement les bienvenues sur ce site.





Dumnac
Envoyé le :  14/8/2013 8:24
Plume de platine
Inscrit le: 12/8/2012
De: 49130 Les Ponts de Cé (Anjou)
Envois: 6412
Re: Le 13 août, la fête de la femme Tunisienne libre !
Bonjour Ahmed,
J'ignorais qu'il y ait cette fête de la femme en Tunisie, et je m'en réjouis. Je constate qu'elle vient deux jours avant la fête de Marie en France, dont on semble, de plus en plus oublier le sens.
Bien amicalement
Dumnac
grodele
Envoyé le :  14/8/2013 14:26
Plume de platine
Inscrit le: 25/1/2012
De: Alsace
Envois: 6400
Re: Le 13 août, la fête de la femme Tunisienne libre !
Sous toutes les latitudes, le femmes payent (ou ont payé) cher leur manque de force physique, la raison du plus fort étant toujours la meilleure. D'évoluer vers l'égalité de droits est l'honneur d'une civilisation. Merci de le rappeler.

lipe
Envoyé le :  14/8/2013 17:47
Plume d'argent
Inscrit le: 8/4/2010
De: chercheur d'air
Envois: 498
Re: Le 13 août, la fête de la femme Tunisienne libre !
tu as de beaux idéaux...

mais le jour où les femmes auront tous les droits en Tunisie, tu changeras certainement ton discours...

@+
EvilFranck
Envoyé le :  14/8/2013 18:40
Plume de diamant
Inscrit le: 8/7/2013
De: Pandore
Envois: 69080
Re: Le 13 août, la fête de la femme Tunisienne libre !
Pourquoi n'y aurait-il qu'une journée qui leurs serait consacrer, une agréable lecture
tolpac
Envoyé le :  15/8/2013 8:49
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 25/2/2010
De:
Envois: 6766
Re: Le 13 août, la fête de la femme Tunisienne libre !
Bonjour Tunisie

je ne connais pas les conditions de la femme tunisienne...mais ce que je lui souhaite c'est qu'au lieu d'une seule journée, ce soit tous les jours sa fête ... en fait !

Mais je crains qu'il y ait toujours des esprits remplis de noirceur qui pensent qu'à l'homme la femme est inférieure.

Amitiés

Christian


----------------

tunisie
Envoyé le :  15/8/2013 23:44
Plume de platine
Inscrit le: 8/4/2010
De: tunis
Envois: 2376
Re: Le 13 août, la fête de la femme Tunisienne libre !
merci mes chers amis de l’intérêt que vous portez au problème de la femme Tunisienne.

Le Code du statut personnel (CSP) consiste en une série de lois progressistes tunisiennes, promulguées le 13 août 1956 par décret beylical puis entrées en vigueur le 1er janvier 1957, visant à l’instauration de l’égalité entre l’homme et la femme dans nombre de domaines. Le CSP est l’un des actes les plus connus du Premier ministre et futur président Habib Bourguiba près de cinq mois après l’indépendance de son pays.
Il donne à la femme une place inédite dans la société tunisienne et dans le monde arabe en général, abolissant notamment la polygamie, créant une procédure judiciaire pour le divorce et n’autorisant le mariage que sous consentement mutuel des deux époux.
Le successeur de Bourguiba, Zine el-Abidine Ben Ali, ne remet pas en cause le CSP et lui apporte même des modifications qui le renforcent, en particulier avec l’amendement du 12 juillet 1993. Mais cette politique féministe, s’inscrivant incontestablement dans une politique de modernisation du pays, reste confrontée aux mentalités conservatrices d’une partie de la société tunisienne influencée par la montée de l’islamisme politique durant les années 1980.

" Le CSP institue dans le droit positif, pour la première fois dans un pays arabo-musulman14, le principe du consentement des deux époux comme règle de validité de tout mariage19. Le droit traditionnel du mariage musulman prévoyait toutefois le consentement mutuel des deux époux20, la différence provenant principalement de la codification positive de ce droit.
Par ailleurs, le CSP instaure un âge minimum obligatoire au mariage limité d’abord à 18 ans pour l’homme et à quinze pour la femme, âge majoré dans un premier temps de deux ans pour les deux conjoints par le décret n°64-1 du 20 février 196421,22 avant que la loi n°2007-32 du 14 mai 2007 ne l’unifie à 18 ans pour les jeunes des deux sexes23. Le texte précise qu’« au-dessous de cet âge, le mariage ne peut être contracté qu’en vertu d’une autorisation spéciale du juge qui ne l’accordera que pour des motifs graves et dans l’intérêt bien compris des deux futurs époux »23. Dans ce même cas, le consentement au mariage du mineur doit être donné par le plus proche parent qui doit remplir trois conditions : « être sain d’esprit, de sexe masculin [et] majeur »24.
Le CSP fait également interdire le mariage de l’homme « avec ses ascendantes et descendantes, avec ses sœurs et les descendantes à l’infini de ses frères et sœurs, avec ses tantes, grands-tantes et arrières grands-tantes »25 et « avec la femme dont il avait été divorcé trois fois »26. La polygamie, bien qu’assez marginale à l’époque27, est également interdite28,29 même si la seconde union n’est pas « formelle »30 : « Quiconque, étant engagé dans les liens du mariage, en aura contracté un autre avant la dissolution du précédent, sera passible d’un emprisonnement d’un an et d’une amende »31. Pour justifier cette mesure, Bourguiba se réfère à une sourate du Coran :
« Nous nous sommes conformés à l’esprit du Livre saint [...] qui s’oriente vers la monogamie. Notre décision en la matière ne contredit aucun texte religieux et se trouve en harmonie avec notre souci de justice et d’égalité entre les sexes32. »
Cette sourate indique qu’« il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas faire d’injustice »33. Pour Bourguiba, la condition de l’équité entre les épouses étant impossible à assurer, l’interdiction de la polygamie devient dès lors légitime32. Et, provoquant les conservateurs, il ajoute :
« Les défenseurs de la polygamie devraient admettre dans un esprit d’équité que la femme soit polyandre en cas de stérilité de l’époux34. »
Le CSP rappelle également que « chacun des deux époux doit traiter son conjoint avec bienveillance, vivre en bon rapport avec lui et éviter de lui porter préjudice »35, abolissant ainsi le devoir d’obéissance de l’épouse à l’égard de son mari36. Dans le même temps, le texte oblige la femme qui est en possession de biens à contribuer aux charges de la famille35 alors que le mari ne dispose plus d’aucun pouvoir d’administration sur les biens propres à la femme37.
Jusqu’en 1956, le divorce reste le propre de l’homme qui peut répudier unilatéralement38 sa conjointe par une simple déclaration authentifiée par deux témoins14. Au contraire, le CSP instaure une procédure de divorce qui « ne peut avoir lieu que devant le tribunal »39 et qui entraîne « la dissolution du mariage »40. Ce même tribunal ne prononce le divorce qu’en cas de consentement mutuel des deux époux et à la demande de l’un des conjoints en fonction du préjudice dont il a été victime41. Il est également indiqué que « le préjudice matériel sera réparé [à la femme] sous forme de rente payable mensuellement [...] en fonction du niveau de vie auquel elle était habituée durant la vie conjugale, y compris le logement »41. Une fois encore, Bourguiba se justifie par les dispositions du Coran32.
Le CSP institue également le principe de l’égalité de l’homme et de la femme sur le plan de la citoyenneté14. Par ailleurs, si l’enfant ne possède pas de biens propres, les frais nécessaires à son entretien sont prélevés sur ceux du père"
(extrait d'un article de presse.)

merci à vous tous mais chez nous, hommes et femmes, nous ne laisserons pas les terroristes nous faire perdre des acquisitions de liberté qui sont devenues des traditions chez nous en Tunisie!

Ahmed.


Chibani
Envoyé le :  23/2/2014 11:03
Membre banni
Inscrit le: 9/12/2009
De: Val d'Oise
Envois: 12086
Re: Le 13 août, la fête de la femme Tunisienne libre !


Il semblerait que cela se confirme en ce moment. Les femmes tunisiennes vont entrer au parlement, enfin libres de paroles et de décisions.

Je suis content pour ton peuple que j'aime car j'y ai de nombreux amis et de merveilleux souvenirs de séjours.

Bien à toi. GUY
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