Vieux coffreCoffre au trésor enfoui sous le linceul des jours
Tu dors paisiblement à l'ombre de nos rêves
Dorlotant doucement de nos amours la sève
Tandis que le présent fait sonner ses tambours.
Toi qui cèles ci-bas le deuil de nos beaux jours
Qui berces en ton sein et sans fin et sans trêve
Les souvenirs d'un temps qui mourut sur les grèves
D'un passé disparu derrière nos fronts lourds.
Dis, quand reviendras-tu ensoleiller nos songes,
Même si quelquefois tu n'es qu'un beau mensonge ?
Dis ! Quand vas-tu enfin ressusciter le temps ?
Ce temps qui s'est enfui dans sa robe de moire
Comme une brume sombre où dorment nos vingt ans
Dans les limbes secrets de nos vieilles mémoires...
24/03/2011
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Avec mes amitiés
Alain
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""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)